Le terrassement et les fondations ont finalement commencé avec une bonne quinzaine de jours de retard mais pas de panique, nous sommes dans les temps.
Mercredi 12 janvier, les nouvelles semblent bonnes, Samuel, le maçon nous appelle le soir pour nous informer qu'ils ont facilement trouvé la roche, RAS tout roule.
Jeudi 13 janvier, 11h00: les choses se compliquent. Sous la partie garage, ils ne trouvent pas le « dur », plus de deux mètres de creusés et toujours rien, la terre des côtés commence à s'écrouler dans le trou! Samuel appelle Anthony, Gérard, le coordinateur de travaux et le maire de la commune! Après réflexion, une seule solution: couler le jour-même les fondations!
Un surcoût s'annonce, les choses se précipitent et on doit bien avouer qu'on a perdu un peu pied! Pour les artisans cela semble classique ce genre de tuile!
Toute affaire cessante, Anthony décide de passer prendre Bernard et de se rendre sur le terrain afin de constater l'ampleur du « désastre ». A leur arrivée sur la commune, petite blagounette. Ils suivent une toupie de béton et se disent en rigolant que c'est pour Kermainiot... mais non... le camion passe devant l'entrée de la rue... M'enfin une fois arrivé sur le chantier deux toupies attendaient de pouvoir se délester avant de voir débouler le fameux camion qui a fait demi-tour. A peine les fondations creusées que déjà le béton coule à flot !
L'arrivée sur le terrain est impressionnante! En toile de fond une montagne de terre végétale! Et le trou creusé est trèèès profond! A un mètre devant la terrasse, se dresse un mur de deux mètres de haut! Deuxième coup de panique! Mais Gérard et Bernard sauront vite trouver les mots pour nous rassurer. L'idée de jardins suspendus attire nôtre attention... à suivre...
Trois semaines de séchage et nous voici mi-février, l'élévation prendra quelques jours à peine, puis viendront le remplissage avec caillasses, hourdis polystyrène, ferraille...
Samedi 26 février, Mathieu et Jérémy sont intervenus pour passer la plomberie! En ce jour de pluie et d'orage ils avancent sur nôtre maison à la sueur de leur front!
Nota Bene perso : construire une maison, même si nous ne sommes que les propriétaires et ne travaillons pas dedans, n'est pas de tout repos et requière une attention de chaque minute et « dix yeux avertis extérieurs valent mieux qu'un! » (nouveau proverbe Laëtitien!)